RELIANCE
Reliance est un dispositif d'accompagnement et de soutien aux parents et aux enfants qui le souhaitent. Respectueux des droits de l'enfant et de la famille, Reliance vise à épauler les pères, les mères et leurs enfants dans les problèmes qu'ils rencontrent et ce dans un climat de confiance.
L'équipe est composée de professionnels du secteur social. En fonction des besoins, des personnes ressources peuvent être sollicitées.
Vous avez des enfants et vous ne savez plus comment faire ?
Vous êtes débordés par des problèmes de toutes sortes, à la maison, à l'école, dans le quartier. Vous avez peur du lendemain
Vous avez besoin d'être écouté, conseillé, soutenu.
Vous vous sentez isolé. Vous n'avez plus d'énergie.
Pourtant...
... Vous avez envie de bouger, et vous vous rendez compte "qu'il faut que ça change".
Vous êtes prêts à rechercher des solutions nouvelles, à vous investir.
Reliance vous propose de vous aider
Reliance s’inscrit dans les grandes orientations de la loi contre les exclusions sociales, de la loi du 2 janvier 2002, de la politique départementale définie dans le schéma enfance famille, des orientations de la CNAF, et des politiques locales développées par les municipalités.
Reliance est l’aboutissement d’un travail de concertation, tant à l’interne avec les équipes pluridisciplinaires, qu’avec l’Aide Sociale à l’Enfance, la Caisse d’Allocations Familiales et les villes de Roubaix et de Tourcoing. Plus largement, nos partenaires des champs de la Santé, de la Justice, de l’Action Sociale, de la Police et de l’Éducation ont apporté leur contribution et leur soutien à une démarche à laquelle ils souhaitent collaborer.
Dans le document intitulé La mise en œuvre du schéma départemental de l’Enfance et de la Famille sur la direction territoriale métropole Roubaix - Tourcoing le dispositif Reliance est cité comme dispositif innovant qui œuvre dans le champ de la prévention et devrait permettre de soutenir des familles en grande difficulté éducative, rétives à des formes d’aides plus classiques. Reliance vise à intervenir différemment et plus précocement pour :
- favoriser la parentalité et développer des actions mobilisant les potentialités parentales pour conforter les familles dans l’exercice de leurs missions éducatives ;
- contribuer à la déjudiciarisation de situations de familles en difficulté ;
Reliance se donne comme mission de mettre en œuvre le concept d’aide à la parentalité :
- aider les familles à développer leurs potentialités et leurs compétences pour leur permettre de s’approprier les leviers de changement nécessaires à une prise d’autonomie, de responsabilité ;
- permettre aux familles de revenir sur le vécu de leur histoire pour qu’elles s’appuient sur ce vécu, vivent mieux leur présent et préparent leur avenir.
Reliance donne toute sa dimension à l’accompagnement psychosocial qui responsabilise tous les acteurs : parents, enfants et travailleurs sociaux. Reliance tend à donner forme à une nouvelle approche de l’action sociale respectueuse des droits et devoirs de chacun au regard d’un cadre d’intervention co-construit avec la famille et donc contractualisé.
Le projet de schéma départemental enfance famille propose 2 orientations stratégiques qui peuvent concerner particulièrement notre service :
Cet objectif est reconduit au premier rang des préoccupations départementales en matière de politique à l’égard de l’enfance et de la famille, essentiellement parce qu’il est le seul élément capable de casser la spirale de la reproduction sociale en limitant l’inévitable traumatisme de la séparation d’un enfant de sa famille à sa stricte nécessité.
Elle doit surtout être portée par des équipes pluridisciplinaires, mieux formées et soutenues techniquement.
Elle oblige à une nouvelle alliance entre des préoccupations sanitaires, médico-sociales, sociales et éducatives pour permettre aux familles, notamment les plus en difficulté, de ressentir un accompagnement global et coordonné.
Elle suggère enfin, pour éviter un brouillage encore plus grand d’un dispositif déjà complexe, et le souci de laisser aux professionnels du travail social le maximum de temps auprès des familles, une rationalisation du partenariat et une organisation d’un dispositif qui facilitent leur fonctionnement et sa compréhension par les bénéficiaires.
Le soutien de compétences parentales était la trame dans laquelle s’inscrivaient 4 des 5 orientations stratégiques du précédent schéma. Cette omniprésence du thème tient aux valeurs qui fondent le dispositif de protection de l’enfance sur l’entité familiale et la vocation reconnue à un enfant de vivre et de se développer avec ses parents, dans son milieu naturel.
C’est cette préoccupation du mieux-être et du mieux-vivre d’une famille qui justifie les modalités de travail avec les parents, entre les services du département, et entre ceux-ci et les différents partenaires… C’est elle qui justifie le travail éducatif des services, notamment avec les familles, pour aider les enfants à se repérer dans une histoire de filiation qui ne réduise pas les parents à leurs carences ou leurs actes négatifs, à se construire et faire avec des parents réels, ni idéaux, ni fantasmés.
D’une façon générale, les acteurs expliquent le sentiment de défiance des familles vis-à-vis des services sociaux par le fait que les interventions de ceux-ci sont davantage justifiées par un repérage des carences que fondées sur un accompagnement des potentialités parentales.
Compte tenu de ce ressenti partagé et de l’attachement que lui témoignent les acteurs malgré les difficultés, le soutien aux familles mérite d’être individualisé comme une orientation stratégique à part entière, et non plus comme une toile de fond. Il s’agit par-là de nommer les familles comme auteurs de leur propre histoire plutôt que comme objets de mesures les visant à travers les projets pour leur enfant.
Ce soutien des familles s’effectue sous la forme d’un accompagnement social et médico-social global, de droit commun ; il inclut également le soutien à la parentalité, définie comme l’ensemble des réaménagements psychiques et affectifs permettant à des adultes de devenir parents, c’est-à-dire de répondre aux besoins de leur(s) enfant(s) sur le plan corporel (soins nourriciers), affectif et psychique (Martine Lamour et Marthe Barocco, in Souffrances autour du berceau cité dans le rapport de Madame Hermange, sur Périnatalité et parentalité).
Cette priorité conférée aux familles témoigne d’une volonté de réaffirmer la place centrale de la personne accompagnée, en améliorant notamment la qualité de l’accueil dans les services du Département, qui pourrait se traduire par une démarche qualité.
-Il s’agit de 30 familles demeurant sur le territoire de la direction territoriale de la métropole Roubaix-Tourcoing. Leur point commun essentiel est qu’elles sont en demande d’aide et qu’elles adhérent librement à la démarche d’accompagnement. Leur demande s’origine dans un conflit inter-familial, dans des comportements complexes d’un enfant, dans une position d’autorité qui ne parvient pas à s’exercer…
-Ce sont des personnes, enfants ou adultes, qui, dans leur famille, aux yeux d’un des membres du noyau familial, ne vont pas bien, éprouvent du mal-être, témoignent de mal-vivre.
-Elles peuvent être marquées par la violence ou le repli sur soi, avoir du mal à s’inscrire dans la réalité, avoir un rapport difficile à la loi. Certaines peuvent avoir des comportements agressifs, ont adopté des conduites délinquantes, addictives. Quelques-unes ont pu développer des maladies psychosomatiques.
-Pour un enfant ou une fratrie, on constate peut-être de l’absentéisme ou des échecs scolaires. Pour les adultes, l’extrême pauvreté, des conflits conjugaux, la solitude, une histoire personnelle lourde, le fait même d’être repérée comme famille à risques peuvent se surajouter et fragiliser encore davantage le lien parent-enfant.
-Ces personnes semblent avoir épuisé les structures d’accueil et d’aide classiques qui n’ont pas les moyens d’inventer des modes d’accompagnement suffisamment personnalisés et conséquents en disponibilité.
-Cependant tel directeur de centre de loisirs perçoit un appel de la maman et observe la détresse d’un enfant, telle institutrice ou éducatrice de jeunes enfants d’une classe passerelle est saisie d’une demande d’aide d’un parent, tel éducateur sent la quête d’une famille à la dérive.
-Reliance s’adresse à des familles qui n’entrent pas encore dans un type d’aides spécialisées, et ce, quel qu’en soit le motif : elles sont actuellement inconnues des services départementaux ou refusent de collaborer avec les services existants, elles sont insaisissables et aucun travail sur le fond n’est possible.
Certains de ces parents sont :
o En difficultés relationnelles, limités intellectuellement, en situation sociale précaire.
o En situation conflictuelle, en dépendance addictive…
Leurs enfants révèlent des problèmes relationnels, des problèmes scolaires, des problèmes de boulimie ou d’anorexie, des problèmes de fugue ou d’absentéisme scolaire, des problèmes de comportement, ils sont perturbateurs actifs, passifs. Certains ont fait des tentatives de suicide, ils sont déprimés.
Si la famille est connue par le réseau social et même si un service l’a orientée vers Reliance, il est demandé par le département de ne pas accompagner les familles qui bénéficient par ailleurs d’une mesure du type IEAD, AEMO et l’application de l’article 226.4.
L'équipe de professionnels du service va rechercher avec vous des nouvelles solutions ; c'est ensemble que nous nous mobilisons, en respectant vos avis et vos choix.
L'inscription à Reliance est gratuite et confidentielle. Après avoir fait connaissance nous convenons de la mise en place de petits projets.